ils ont soifsous terre le silence éloquent craquelleet dégorge de sableles feuilles jonchent le sol qui piquede ses brinsjaunis …partonshonteuxpersonne ne nous retiendra juillet 2020
indécise et jambe légèrede perte musculairecette première sorties’offre un ciel gris un cil noir un œil vifun point et une virgulepicoti cliquetales talons mai 2020
quand tout ça sera finidemain ?on ira au loinvers l’horizon et (là bas tu vois ce trait très mince comme un fil et le lac bleu à côté ?)c’est làqueje collerai un post-itquelques mots griffonnéspour ne pas oublier de vivre tiens ! c’est déjà demainô cieux ce ciel si...
pipistrellemademoiselleà quoi bon mon dieudoux rêveurs égoïstesnous voulions retenirgardercanards, perruches, papillons, oies sauvages et élansdevant nos fenêtres…un simple moineauet le silence lui aussiils se sont taristustuéscomme toute autrefluide vital avril...
le temps est trop long quand tu n’as que ta fenêtrevue de dedansde quoi devenir foude quoi devenirenfinquelqu’unou juste êtreuntic-tac mécanique d’une tête à claque