16/09 – 16/10/2021
vernissage le 14 octobre 16h – 19h
dessin, collage, monotype, couture, gravure, photographie et cyanotype…
Dans cette présentation, j’ai misé sur un accrochage double : d’un coté les pièces encadrées, placées sur les murs et de l’autre – de grands dessins/collages accrochés librement sur des fils au milieu de la salle d’exposition. Je présente quatre grandes pièces, bi-face et quarante gravures/cyanotypes.
une nouvelle série de dessins – installations, visible à l’ECAM et à Artcité
Chacun des éléments de cette nouvelle série de « collages cousus » réalisée pour pour l’Ecam et pour Artcité est bi-face.Les travaux mesurent entre 1m50 et 2m de long sur 70cm de large et vous proposent un jeu des transparences de matériaux divers, légers et parfois étonnants (papier, tarlatane, d’autres fibres et fils).
présentation de l’exposition
Pour l’exposition Re-trouvailles, j’ai conçu un ensemble de travaux regroupant diverses techniques, association que je pratique habituellement – gravure, couture, écrits, photographie, dessin, monotype, cyanotype et collage.
Nous y verrons deux grands ensembles – les travaux sur les murs, bidimensionnels, encadrés mais non sans surprise et les pièces tridimensionnelles dont l’accrochage permet le mouvement, le jeu des transparences et la vision à 360°.
Re-trouvailles… on y devine aussi bien la perte que la joie d’un retour, on pense également : recherche, trouvaille, idée, peut-être objet ou matériau.
Depuis toujours, je travaille autour de la mémoire et de son effacement. Le cheminement que je trace est comme le passage du rêve à l’éveil. La recherche poétique d’un feu follet disparu fait partie intégrante de mon travail.
Dans les travaux présentés à l’ECAM, le spectateur verra quelques vrais mais surtout des faux souvenirs, des retranscriptions illisibles des lettres ou journaux intimes, des matières, des mots épars qui font sens, des regards qui interrogent, le tout relié par une présence mystérieuse.
En effet, un visage féminin mais androgyne passe et repasse à travers quasi toutes les œuvres. Récurrent depuis deux ans dans mes travaux, tous formats confondus, ce portrait est un ready-made, un objet trouvé au fond d’un grenier, dont toute ressemblance avec des personnes réelles est fortuite, mais bienvenue…
Re-voir un peu partout et en série ce « visage trouvé » nous le rend familier, on s’y identifie, même.
Nous assisterons ici à des rencontres dada ou surréalistes, des re-trouvailles d’images, d’idées résolument décousues, d’objets trouvés et de matériaux parfois étranges.
Nous voyagerons dans les mondes en poupée russe. je n’impose pas mon point de vue, je propose au spectateur de redécouvrir l’opposition permanente entre l’extérieur et l’intérieur, entre la réalité et le ressenti, de plonger dans ses propres souvenirs. Et ce que je laisse entrevoir restera caché, s’effacera avant de dire un mot…
J’expose également en parallèle à Artcité à l’Hôtel de Ville et à la Médiathèque 94120 Fontenay-sous-Bois
Mes installations présentées résument mon travail autour de la libre association d’idées.
