2015 – dessin d’après modèle, ou d’inspiration libre dans presque chaque cellule, à l’exposition La disparition des lucioles. Les lucioles, les lumières dans la nuit, traces de vie dans un lieu suintant la souffrance, l’ancienne prison Sainte Anne à Avignon. En 2015, lors des travaux, la Collection Lambert y trouve refuge.
Pour Pasolini, les «lucioles» symbolisaient les dernières lueurs émises par toutes les formes de contre-pouvoir sous la menace des lumières aveuglantes de la nouvelle société de consommation, du spectacle et des images (L’Article des lucioles, Corriere della sera, février 1975). Or ces mêmes images, quand elles sont rigoureusement et modestement pensées, savent dépolluer les esprits et invitent à résister, comme l’a montré l’historien de l’art Georges Didi-Huberman dans Survivance des lucioles (Minuit, 2009). En 2014, il est donc tout naturellement associé au projet de l’exposition «La Disparition des lucioles». Eric Mézil, Paris-art magazine