11 mai – 1er juillet2023

Cette année j’ai été sélectionnée pour participer à la Biennale d’Art Contemporain à Cachan. Exposition collective sur deux lieux – l’Orangerie et le théâtre jacques Carat. 57 artistes, chaqu’un.e présente une œuvre. Pour consulter les informations sur sur cette manifestation, suivez ce lien…

Théâtre Jacques Carat, 21 avenue louis Georgeon, 94230 Cachan

Orangerie de Cachan, 15 rue Gallieni, 94230 Cachan

une exposition à thème – Enfance

A propos du thème :

L’enfance : ce mot à lui seul nous plonge dans un univers de souvenirs, de métaphores, d’images et de sensations. Ce qui explique l’éclectisme et la liberté dont ont fait preuve les artistes pour cette édition 2023 : photographie, vidéo, sculpture, peinture, collage, installation… La variété des formats et des supports fait écho à cette période essentielle de la vie, riche de spontanéité, de découvertes, d’émerveillement, mais aussi parfois de violence et de souffrance.

Inventeur-né, l’enfant ne connaît aucune limite à son imagination. Créateur à l’état brut, il n’est poli par aucun précepte artistique et il est guidé par sa propre impulsion intérieure. Devenir artiste, c’est continuer à faire vivre son imaginaire, son expressivité et son besoin constant d’expérimentation. En cela, la thématique de l’enfance a permis à certains artistes d’adopter une démarche autobiographique et de livrer leurs souvenirs intimes. Elle a constitué pour toutes et tous une véritable source d’inspiration, évocatrice et universelle.

source : appel à projet site de la Biennale

une photographie de la série Grandir

Je propose une photographie, intitulée Avenirs efficaces, tirée en 80 x 60cm, issue de la série Grandir

quelques mots sur mon travail, dont vous pouvez lire la totalité dans le catalogue…

Ma double vision, particularité classée comme « défaut », me conduit à explorer des questionnements universels : le Double, unicité, le clonage et les possibilités offertes par le flou, le bougé ou le répétitif.
Répétitif, vous avez dit répétitif ? Je travaille de nombreuses séries, parfois sur plusieurs années, j’y décline la même scène, au plus profond d’une routine.
Dans mon travail photographique, un mouvement rapide fait naître une forme, mais le sujet ne fait que traverser l’espace et s’y fond.
Tout s’articule autour d’e l’opposition entre le ressenti et la réalité. Le spectateur, sur le point de découvrir des univers en poupée russe, reste songeur et comme ébloui. La forme s’efface avant de dire un mot, elle restera cachée.
A travers des images surexposées, en travaillant en autoportrait avec accessoire (ici avec une poupée), j’aborde la mémoire et son effacement, le passage du temps, je questionne l’espace et la lumière.

La photographie présentée à la Biennale de Cachan est issue d’une longue série «Grandir» (2017-2022). Elle nous parle de complicité, de transmission, mais avec une certaine mélancolie de ces moments fugitifs, dont la captation est à peine possible et qui s’effacent déjà.

Magda Moraczewska

Vous pouvez consulter le catalogue ici


futurs efficaces, série Grandir 2017-2013

Pin It on Pinterest

Share This